CHÂTEAU le vignau
Ouvrir les portes du château, le faire vivre, raconter son histoire, découvrir ses merveilles, tels sont les défis que nous souhaitons relever.
XII°-1542
La famille de MONLEZUN
Le château du Vignau aurait été construit par la famille de Monlezun autour du XII° siècle.
Deux siècles plus tard, Pierre Arnaud de Monlezun, seigneur du Vignau, rend hommage à la vicomtesse Eléonore de Béarn en 1343. à la succession de Géraud de Benquet.
1542-1624
La famille de GROSSOLLES
En 1542, Anne de Monlezun, fille de Jean de Mascaron, seigneur du Vignau, et Quitterie de Monlezun, apporte la seigneurie du Vignau à la famille de Grossolles lors de son mariage avec Renaud de Grossolles, baron de Flamarens et Montastruc.
1652-1839
1624-1652
La famille de SARRAUTE
Leurs descendants vendent le château à Pierre de Sarraute, seigneur de Saint-Julien, en 1624. Son fils est seigneur du Vignau et Lamensans.
1787-1837
La famille d'abbadie de saint germain
Anne Marguerite Angélique, dernière représentante de la famille de Cours, a été ondoyée (baptisée en urgence par l’accoucheuse) dans l’ancienne église du Vignau le 9 décembre 1764. Elle se marie au Vignau le 11 janvier 1787 avec Jean-Pierre d'Abbadie, vicomte de Saint-Germain, seigneur de Saint-Germain et Labeyrie (Maylis), capitaine de cavalerie au Régiment de Royal Navarre originaire de Chalosse et qui mourra à Cauterets en 1833. Le mariage sera dissout le 4 novembre 1793. La dernière de Cours mourra au Vignau le 9 mai 1839. La famille habitait le château de Saint-Aubin aujourd’hui détruit.
La famille de COURS
En 1652, le château et les terre du Vignau entrent dans la famille de Cours par le mariage d’Isabeau de Sarraute avec Marc Antoine de Cours, seigneur de Saint-Gervazi, Espalay, Quintran, Laterrade et Monlezun.
Leur fils Marc Antoine Hector de Cours, écuyer, seigneur du Vignau et Lussagnet, naît au château le 26 décembre 1667. Marié à Saint-Justin en septembre 1696 avec Angélique du Ferron d’Ambrus de Carbonieux, il aura 15 enfants et mourra au château le 16 février 1740. Sa femme lui survivra 24 ans (28 janvier 1764).
Leur fils et héritier Jean de Cours, chevalier, seigneur du Vignau, baron de Lussagnet, Molès, Cazeaux et Jardrés (château 18 décembre 1697- château 22 novembre 1782), se marie le 1 mars 1726 avec Angélique Pauline de Lassalle née à Bordeaux au début du siècle et qui meurt au château du Vignau le 11 novembre 1789.
Hector Antoine de Cours, baron, seigneur du Vignau et Lussagnet, naît au château le 22 février 1724. Il subit la période révolutionnaire et meurt le 11 fructidor an VI (septembre 1798) “dans la maison appelée château au Goujon”. Il s’était marié à Vic-Fezensac le 4 mars 1764 avec Josèphe Charlotte de Verduzan de Miran qui mourra au château à la fin de l’Empire le 1 juillet 1815). Leur 2 héritiers mâles étant mort prématurément avant leur père, c’est leur sœur aînée, Anne Marguerite Angélique, qui héritera du domaine.
1811-1926
La famille de DAMPIERRE
Seule fille des 3 enfants du couple, Julie Charlotte d'Abbadie hérite du domaine. (Saint-Aubin Chalosse 1789-Plassac, Charente, janvier 1837) Elle se marie au Vignau le 26 septembre 1811 avec Elie Louis Aymar marquis de Dampierre, issu d’une famille prestigieuse. (Sauveterre d’Astaffort 1787-Paris 1845) Armand Guy Guillaume comte de Dampierre fils des précédents (1807-Le Vignau 1 VIII 1901) marié avec Adélaïde Félicité de CHARPIN DE FEUGEROLLES (1820-Le Vignau 27 XII 1878).
Armand Guy Guillaume, comte de Dampierre, maire du Vignau, trouvant l’ancienne église trop petite et en trop mauvais état, fera construire (en partie avec ses propres fonds) la nouvelle église dans laquelle il sera enterré avec sa femme Adélaïde Félicité de Charpin de Feugerolles. Très investis dans la vie de la commune, ils seront aussi à l’origine de la reconstruction de l’école et de l’installation d’un groupe de religieuses chargées d’enseigner au quartier Mérillon dans la maison appelée « Le couvent ».Marie Lucien Henry Gérard de Dampierre fils des précédents (Le Vignau 31 I 1851-1 IX 1926)
1926-2000
La famille Jardon
Marie Lucien Henry Gérard de Dampierre, fils des précédents, baptisé au Vignau par l’évêque d’Aire le 31 janvier 1851 et mort à Evian le 1 septembre 1926, vendra le château à Pierre François Jardon, marié à Paris le 26 août 1926 avec Charlotte de Peraldi.
Bernard JARDON fils des précédents (1930-200?) arrière-arrière-arrière-petit-fils de Jean Marie DUPEYRON DUPERRON l'aîné, cultivateur à Castandet, ancien chef de brigade en 1815 sera marié à Castandet avec Françoise Victoire Marie de COURS D'ARRICAU
Et aujourd'hui ?
Malheureusement, au fil des années, le château a subi les ravages du temps et a été abandonné pendant une longue période, menaçant gravement son intégrité. Aujourd'hui, après un siècle d’abandon, nous avons entrepris de redonner vie à ce domaine, animés par notre passion pour le patrimoine. Nous sommes Elodie et Gaëtan Fourquier, un couple trentenaire, salariés et amoureux des techniques de construction ancestrales, passionnés par la restauration de bâtisses anciennes.
En 2020, une mutation professionnelle nous a permis de tourner une nouvelle page de notre vie. Après avoir restauré et revendu nos biens en Picardie, nous avons visité plusieurs propriétés en Nouvelle-Aquitaine, à la recherche d'un lieu chargé d'histoire à restaurer. C'est ainsi que nous avons découvert la propriété du Vignau, dans les Landes. Dès la première visite, nous sommes tombés sous le charme du château et avons tout mis en œuvre pour l’acquérir, en élaborant un projet ambitieux mais réaliste.
Depuis mai 2021, nous avons la chance d’être les heureux propriétaires de ce château hors du commun, et nous nous consacrons à sa restauration pour lui redonner toute sa splendeur.
De l’Abandon
a la Renaissance
Lorsque nous avons acquis le Château du Vignau en mai 2021, nous avons été confrontés à un domaine marqué par les épreuves du temps. Après d’un siècle d’abandon, le château lui-même était dans un état de délabrement avancé, presque dangereux. L’architecture, bien que majestueuse, nécessitait des rénovations urgentes pour garantir sa sécurité et sa conservation.
Les dépendances, quant à elles, avaient également souffert des années d'inattention. Pourtant, nous avons immédiatement vu leur potentiel et avons concentré nos efforts pour les réhabiliter en priorité. Grâce à des travaux méticuleux, ces anciennes bâtisses ont retrouvé leur éclat d'antan et ont été transformées en espaces fonctionnels : l’une en salle de cérémonie et l’autre en gîte de groupe.
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Aujourd'hui, les dépendances sont entièrement rénovées et accueillent déjà vos événements et séjours, offrant un cadre chaleureux et raffiné au cœur du domaine. En revanche, le château principal reste un chantier de longue haleine. Bien que ses fondations et structures aient été consolidées, il est encore loin d’être restauré et demeure un lieu dangereux en l’état actuel. Nous poursuivons avec passion et persévérance notre projet de rénovation pour redonner à ce château toute la splendeur qu’il mérite.
Chaque étape de ce projet est pour nous une aventure, un défi, mais surtout une promesse de rendre ce lieu magique accessible à tous.
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